À son tour, Google semble vouloir s’attaquer au secteur du recrutement avec sa plateforme Google Hire pour aller concurrencer Facebook et ses toutes nouvelles pages “Emplois“ lancées en Février ou encore Linkedin (après son rachat par Microsoft l’an passé).
La plateforme à destination du secteur RH offrirait un outil de plus à une longue série dans le domaine des services aux professionnels du recrutement mais également un nouveau puits d'offres d'emploi pour les candidats.
Google a déjà lancé une page de connexion mais qui n'est pas activée pour le moment. Employeurs et les demandeurs d'emploi ne peuvent donc pas s'inscrire au service, pour le moment bien que cela ne devrait tarder.
Cela vient après que Google ait acquis Bebop en fin d'année 2015. Les rapports suggèrent que Google Hire est sous la tutelle de Bebop et de sa fondatrice Diane Greene, qui dirige maintenant l'entreprise et la division Cloud de Google.
Une réticence s'est néanmoins fait sentir par l'ensemble des potentiels utilisateurs, sur le fait que Google connaisse l'historique de recherche de presque tout le monde. Ainsi, plusieurs préoccupations ont été soulevées au sujet du fait que les recruteurs pourront voir l'historique complet de la recherche du candidat.
Cependant, Google a dissipé ces préoccupations. Un porte-parole de Google a déclaré que seules les informations qu'un candidat fourni volontairement seront transmises à un futur employeur dans le cadre de sa demande en ligne.
"Les informations privées ne seront pas partagées. Google ne partage pas d'informations privées telles que l'historique de recherche ou d'affichage.
Le porte-parole de Google poursuit sa déclaration en indiquant que "Seules les informations que les candidats entrent dans Google Hire seront partagées, par exemple, prénom, nom de famille, email, CV et lettre de motivation".
À l'échelle mondiale, Google est clairement en retard (malgré sa force de frappe). Les plates-formes de recrutement et d'offres d'emploi, comme Linkedin (ou Xing en Allemagne), sont des espaces très fréquentés et ce depuis déjà des années.
Lorsqu'en France nous voyons Viadeo sombrer jour après jour malgré un rachat par Le Figaro l'an passé, pour une bouchée de pain, il est difficile de voir le monstre Linkedin se voir détrôner de sitôt (même par Google).
Linkedin, avec sa force marketing et ses packages plus que bien pensés (d'après les recruteurs) n'a pas d'inquiétude à se faire au vu de l'utilisation mondiale ainsi que de la satisfaction des utilisateurs français (même depuis son changement d'apparence effectué il y a de cela quelques mois).
Toujours en phase de test aux USA, pour l’instant aucune date de sortie pour ce site n’a été évoquée.