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RGAA : les 10 règles d'accessibilité (2/2)

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Jimmy Hoareau, Founder @ DigitaWeb

Google est un robot malvoyant ?

Pour faire suite à notre article sur la mise en conformité au RGAA, voici les 5 règles que devraient également suivre les sites d'administrations pour être en conformité.

Avant de continuer cette liste je souhaiterais mentionner un point que tout bon référenceur connait : Google est aveugle ! Du coup il fait en sorte de promouvoir les sites qui lui donne accès à des contenus accessibles aux utilisateurs handicapés. Donc respecter le RGAA ce n'est pas seulement altruiste, c'est tout simplement bon pour votre business. N'hésitez jamais à utiliser ces règles de conformité au référentiel d'accessibilité pour vos sites même si vous n'êtes pas une administration car c'est bon pour votre visibilité.

D'ailleurs si on regarde de plus près, Google favorise les sites qui respectent les 10 règles RGAA que nous retenons dans notre article mais ce n'est pas pour le bien des personnes malvoyantes:

  • En effet son robot ne pourrait pas lire une image et la comprendre, il a donc besoin du critère 5 (les images) qui oblige à avoir des balise alternatives pour commenter ce que représente l'image.
  • Il a besoin de balise H1, H2, H3 bien ordonnées pour classer le niveau d'information de la page (critère 1)
  • ...

Voyons à présent si les 5 derniers grands principes du RGAA de notre liste, pensez y lors de la refonte de votre site Internet.

Conformité aux critères exigés par le RGAA (la suite):

6. Gestion de l'agrandissement de la taille du texte

Si lorsque le visiteur n’a pas modifié la taille du texte par défaut de son navigateur, le document reste lisible sans perte d’information avec la taille du texte augmentée à 200%, le site est conforme au référentiel d'accessibilité.

7. Présence d’une page contenant le plan du site

Si comme moi vous pensez que les sitemaps (ou plans de site) c'est oldschool et bien nous avons peut-être tort... du moins si nous voulons réaliser un site conforme au RGAA. Il est demandé que l'ensemble de la navigation puisse être accessible, c'est d'ailleurs un point commun à nouveau de notre ami Google !

8. Absence d’élément marquee

Tout n'est pas parfait dans le RGAA, dans les 187 tests à prendre en compte il y a quelque reste de l'histoire du web comme le marquee. Certains qui lisent cet article ne savent peut-être même pas de quoi je parle, marquee c'est une balise qui permet de faire défiler du texte en mode "dépèche AFP". Plus personne ne l'utilise depuis un sacré bout de temps mais le test est toujours dans la liste des critères. Donc pour un site internet conforme au RGAA et pour un site web réalisé après 2005 évitez cette balise.

9. Être conforme W3C

Dans de nombreux cahiers des charges pour la refonte de sites Internet on voit la demande de conformité aux règles du W3C et du RGAA. En fait il semblerait que pour passé le référentiel d'accessibilité il est impératif qu'aucun des composants mentionnés dans le champ d’application du site ne soit déclaré obsolète par rapport à la version des spécifications du W3C utilisée. On peut l'interpréter de différente façon mais globalement il est interdit d'utiliser des balise, effet ou méthode qui ne serait pas à jour au regard du W3C. Donc lorsqu'une administration demande une refonte (ou la création) de son outil digital, elle ne devrait que mentionner le RGAA.

10. Les changements de langue

Pour les sites multilingues il est impératif de bien préciser dans quelle langue le site s'exprime à la base et lorsqu'on est sur un contenu non traduit il faut que les systèmes d'aide à la lecture puissent savoir comment interpréter les messages.